Ce matin, comme chaque année, j’ai aidé ma femme, Camille, à organiser une “chasse au bouquet” pour la journée de la fleur française organisée par le collectif du même nom. Le point commun de cette journée depuis 3 ans ? Il pleut toujours des cordes. Alors, au lieu de cacher des bouquets dans la ville, on dissimule depuis deux ans des photos de bouquets, dans les parcs, à venir échanger contre un bouquet dans notre boutique. Ces quelques heures, très tôt, le dimanche, me rappellent pourquoi j’aime tant vivre dans une petite ville, comme si dans la vie qui passe si vite, j’avais ce confort de village imaginaire des Petits Malins. Une demi-douzaine de kilomètres à arpenter les parcs de la ville, juste ouverts, sous la pluie de septembre, c’est chaque fois un rappel du pourquoi j’aime vivre ici.

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